Le conseil municipal se réunit une première fois
pour son « installation » et l’élection du maire
quelques jours après l’élection. Compte tenu du
risque sanitaire, le 19 mars, le conseil scientifique
a émis un avis de report de ce conseil, avis relayé
aux maires par le Premier Ministre et le Préfet.
Pour autant le maire de Simiane a été l’un des
deux seuls maires de France, sur les 30 000 élus,
à réunir son conseil le 20 mars au motif que la loi
d’urgence n’était pas signée. Pourtant l’heure
n’était pas aux tergiversations administratives
mais au bon sens sanitaire, en ne mettant pas les
élus en danger.

Notre groupe a suivi les recommandations du
conseil scientifique et n’a pas assisté au conseil
municipal du 20 mars. Nous n’avons pas pu
formuler nos interrogations relatives.
¬Au vote de la délégation au maire de
l’ensemble des pouvoirs détaillés dans l’article
L2121-22 du Code GCT, ce qui n’était pas le
cas lors de son précédent mandat. Pourquoi
ces délégations étendues ?
¬Aux détails des missions qui seront confiées
au collaborateur de cabinet du maire dont le
poste vient d’être créé, représentant une
lourde charge pour une commune de 5 596
habitants, ne faut-il pas craindre la création
d’un poste doublon à celui de Madame la
Directrice générale des services ?
Notre installation en tant que nouveaux élus a été
reportée à la date maintenant connue du 18 mai.